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Alexia et Michaël au pays des kangourous

27 octobre 2017

Le début du voyage...

Nous avons terminé fin septembre nos 13 de travail, ce qui pourra nous permettre d’obtenir une deuxième année de visa. Depuis, Thomas, le frère de Michael, est venu nous rejoindre pour quelques mois. Nous avons enfin fini par trouver la perle rare comme voiture et nous avons dû vendre l’ancienne avant de pouvoir partir. Une chose est sûre, il semblerait qu’on soit maudit des voitures en Australie. Je vous explique. 

Pour vendre une voiture immatriculée dans l’état du Victoria, il faut qu’un contrôle technique soit passé dans les 30 jours avant ou après la vente. Bien évidemment, les acheteurs préfèrent que ce soit le vendeur qui le passe et nous le comprenons puisque c’était aussi une de nos exigences au moment de chercher notre voiture. Nous prenons donc rendez-vous et au verdict, nous avons plutôt une mauvaise surprise. Il y a pour plus de 1000$ de réparation pour obtenir ce foutu papier. Étant donné que les pièces à remplacer sont des pièces d’usure, nous étions assez en colère contre le garage qui nous a vendu la voiture 4000km plus tôt. Ces pièces auraient déjà dues être remplacées à ce moment-là mais ne l’ont pas été puisque les exigences d’un garagiste concernant le contrôle technique ne sont pas forcément les mêmes que celles du voisin. Nous avons finalement vendu cette voiture après avoir fait les réparations. 

Nous avons enfin pu débuter la découverte de l’Australie le 15 octobre mais notre joie aura été de courte durée (3 jours). Malédiction des voitures je vous disais… Notre « nouvelle » voiture (2003, 216000km), commence à cracher un peu trop de fumée noire à notre goût. Nous prenons donc la décision de nous arrêter à Adélaïde pour quelques jours et de trouver un woofing. Notre Holden Jackaroo (Opel Monterey en Europe) a un système d’injection bien particulier, ce qui fait que très peu de petits garagistes acceptent de travailler dessus et tous nous envoient chez Holden. Là, la seule réponse qu’Holden arrive à nous donner, c’est que les injecteurs vont bien (encore heureux, ils ont seulement 35000km), que la fumée noire est probablement due à un mauvais lot de diesel (tout le monde s’accorde pour dire que l’essence et le diesel sont mauvais en Australie), que ce n’était pas la meilleure voiture à acheter et que même eux n’aiment pas travailler dessus car les problèmes ne sont pas facilement détectables. Et bien merci, nous sommes très avancés avec ces réponses… Nous y retournons cette semaine car nous voyons toujours de la fumée noire. Cette fois-ci, ils nous disent que nous pouvons essayer de changer une vanne qui coûtent 1500$ avec la main d’oeuvre mais sans être sûrs que cela fonctionne. Même eux n’y croyaient pas… Nous nous retrouvons donc avec une voiture qui fume de temps en temps (grande montée et accélération) mais sans que personne ne sache nous dire s’ou vient le problème sans nous ruiner. À 125$ l’heure de main d’oeuvre, nos économies peuvent vite fondre comme neige au soleil. 

Voilà pour le côté malchance. Heureusement d'autres choses sont plus sympa. 

Après être partis de la Bellarine Peninsula, nous avons pris la direction de la Great Ocean Road et du South Australia. Dès le premier jour, nous avons eu la chance de croiser des koalas. Le premier se baladait tranquillement sur la route alors que les autres, plus loin et en forêt, étaient perchés dans les eucalyptus. On dirait de gros nounours tout doux mais avec de sacrés griffes. Par contre, toujours pas de kangourous à l’horizon. On a croisé deux gros lézard et Michaël a vu son premier serpent (venimeux évidement). Moins je verrai ce genre de bestioles, mieux je me porterai :) 

Concernant le woofing, nous sommes dans une ferme de cerises. Et cette fois-ci, cela correspond à nos attentes puisque nous vivons réellement avec les gens. La gentillesse des australiens est probablement une des choses qui me marquera le plus durant ce voyage. Nous avons envoyé un message le mercredi soir en demandant si nous pouvions arriver le lendemain et nous avons été accueillis à bras ouverts. 

A l’aube de reprendre notre voyage vers le Western Australia, nous sommes toujours dans l’incertitude concernant cette voiture. Il semblerait que la seule chose que l’on puisse faire, c’est croiser les doigts très fort pour que tout se passe bien. 

D’ailleurs, en parlant de voyage, nos plans ont encore une fois un peu changé. Avec tous ces soucis, il commence à faire vraiment chaud dans le centre du pays (pas loin de 40º). Comme aucun de nous n’aimons ces fortes chaleurs, nous irons vers l’ouest en passant par la côte sud. Uluru sera pour une autre fois. 

Espérons que toutes ces mauvaises aventures s’arrêtent et que l’on puisse enfin profiter de ce voyage.

 

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20 août 2017

Le travail continue...

Le 14 août 2017

Il est temps de vous donner des nouvelles :) 

La taille des vignes est enfin finie : 6 hectares, 16000 vignes à couper, retirer les anciennes cannes et attacher les nouvelles pour l'année prochaine en 6 semaines avec en moyenne 4 personnes. Pendant la majorité des ces semaines, nos principaux mots de vocabulaire en anglais étaient spear-cane, spear-cane,… And the spear needs to be lower than the cane.

Malgré la fin de la taille, notre travail est loin d’être fini. Nous avons dû descendre tous les fils de toutes les rangés de vignes (le vignoble du voisin dont Terindah récolte les raisins reste à faire). Cette semaine, nous installons une nouveau système d’irrigation chez le voisin (10000 clips à poser). Ensuite, nous avons au moins 2 semaines à mettre de la paille entre toutes les vignes. Nous avons également du vin à mettre en bouteille plus quelques autres tâches à accomplir. D’après le winemaker, nous aurons peut-être bien nos 13 semaines de travail, ce qui pourra nous permettre d’éventuellement demander une deuxième année de visa (que certaines personnes se rassurent, si c’est le cas, nous repasserons d’abord par l’Europe ;) ). 

À part cela, j’ai officiellement attrapé mon premier coup de soleil australien, le tout par 20° au mois d’aout ce qui correspond au mois de février en Europe. Il ne va pas falloir oublier la crème solaire pour la suite du voyage. 

Nous cherchons aussi à changer de voiture. Nous voudrions un 4x4 plus grand, qui consomme moins (diesel) et avec un prix raisonnable mais la perle rare se fait attendre… 

Sinon, nous avons quelques petites anecdotes à vous raconter. 

En Australie, un piéton n’est absolument pas prioritaire même sur un passage pour piétons. Une voiture a déjà klaxonné parce que nous avons traversé la route sur un passage pour piétons mais sans la laisser passer. Précisons qu’elle aurait eu le temps de s’arrêter. Après plus d’attention, il est effectivement noté aux abords des passages pour piétons que les véhicules sont prioritaires. Viens alors notre question : à quoi servent-ils donc ces passages pour piétions si nous ne sommes pas prioritaires? 

J’avais lu quelque part sur internet que l’australien qui surfe avant ou après le travail n’était pas un mythe. Et bien, ce n’en effectivement pas un. Il arrive fréquemment que notre boss ou des collègues quittent le travail plus tôt parce que c’est un bon jour pour surfer. 

À bientôt ;)

 

16 juillet 2017

Le travail a commencé :)

Après 4 semaines de woofing, notre travail (rémunéré cette fois-ci) a enfin commencé (depuis 2 semaines et demie déjà) :) C’est parti pour plusieurs semaines de taillage de vignes. Rapidement, nos mains ont ressenti la douleur d’actionner le sécateur des centaines de fois par jour. Le taillage de vignes est tout un art. Il s’agit de laisser 2 baguettes pour cette année et 2 coursons pour l'année prochaine. Le vignoble a un peu le même concept qu’à la Basils Farm puisqu'il y a aussi un restaurant, excepté que tout à l’air plus professionnel. L’ambiance de travail est assez sympa et on est plutôt gâté. On a droit à un repas à midi lorsque le restaurant est ouvert (et finalement aussi la plupart du temps lorsque c’est fermé) et le winemaker avec qui on travaille n’hésite pas à nous proposer de boire un verre de temps en temps après le boulot. On peut dire qu’on est bien tombé. Et quand on voit notre salaire, on commence à comprendre pourquoi le vin est aussi cher en Australie. Tout cela va nous permettre de mettre de l’argent de côté pour débuter notre voyage et partir à la découvert de l’Australie fin août, début septembre. 

En parlant de voyage, nos plans ont (encore) changé et nous partirons probablement à la découverte de l’est. C’est moins loin si nous voulons être de retour vers janvier-février dans le coin de Melbourne pour le vintage 2018 pour Michaël (et la visite, peut-être, de papa et maman). Nous n’oublions pas le Western Australia que nous désirons vraiment découvrir sans quoi notre voyage ici ne sera pas totalement accompli pour nous. Heureusement les visas de touristes et la possibilité d’une deuxième année de working holiday existent.

10 juin 2017

Bellarine Peninsula

La voiture a décidé que notre voyage ne commencerait pas exactement que nous l'avions prévu. La Great Ocean Road attendra la fin de l'hiver. Nous avons craint un problème de transmission sur la voiture et le temps de trouver le bon garagiste qui trouverait le réel problème, nous avons décidé de ne pas aller très loin et de chercher un woofing (quelques heures de travail par jour contre le gîte et le couvert). Nous sommes donc dans une "farm" de la Bellarine Peninsula. Il y a une vignoble, un grand potager, des poules, deux lamas, quatre moutons quelques arbres fruitiers et un café (petit restaurant ouvert le midi et où l'on peut déguster les produits de la ferme. Notre travail consiste à jardiner, planter, semer, nourrir les animaux, étiqueter des bouteilles de vin (en boire certaines :p , plus sérieusement nous recevons les bouteilles ouvertes des dégustations du jour), mettre du miel en bocaux,... C'est assez différent des autres woofing que nous avons déjà fait puisque la ferme est une sorte de petite entreprise. Nous vivions dans une maison avec une autre woofeuse autrichienne. Nous n'avons pas rencontré les propriétaires et nous travaillons avec les employés. Finalement, la voiture n'avait rien de grave et nous nous en sommes sortis mieux qu'espérer. Nous sommes encore dans cette ferme pour deux grosses semaines avant de normalement commencer un travail dans le taillage de vignes.

27 mai 2017

Melbourne

Après 8 semaines de travail pour Michaël, quelques jours de découverts des alentours de Blenheim, deux jours de détente dans les hot pools d'Hanmer Spring, plusieurs bus, une nuit dans un aéroport et 3h30 de vol, nous voilà en Australie depuis le 11 mai. Nous sommes arrivés à Melbourne où j'ai eu la joie de retrouver Nick (notre étudiant australien), 10 ans après son année en Belgique. Que le temps passe vite mais il n'a pas changé. 

Cela fait 2 semaines que nous sommes ici et nos journées ont été bien chargées. Nous avons dû ouvrir un compte un banque (relativement simple), prendre un numéro de téléphone (relativement compliqué, certains magasins demandent de prouver que nous habitons bien ici... plutôt difficile pour des étrangers fraîchement débarqués au pays des kangourous), nous inscrire à leur sécurité sociale, trouver une voiture (chose faite après une semaine), aménager la voiture pour le camping (installation d'une roof top tent = une tente sur le toit de la voiture). Maintenant que tout cela est fait, nous sommes prêts à partir de Melbourne pour découvrir l'Australie. Nous sommes définitivement pas faits pour aimer et vivre dans une ville. Ce n'est en tout cas pas cette Australie-ci que nous avons envie de découvrir. C'est pourquoi nous avons décidé de concentrer notre voyage vers l'ouest, magnifique et beaucoup moins touristique paraît-il. 

Nous allons donc partir de Melbourne pour aller vers Adélaïde en passant par la Great Ocean Road, trouver du travail pour l'hiver entre l'ouest de Melbourne et Adélaïde avant de monter vers le Nord et Darwin en s'arrêtant à Alice Springs pour découvrir Ayers Rock ou Uluru (c'est selon). Le nord de l'Australie est à découvrir en hiver qui est la saison sèche. En été, il fait chaud et humide, genre de climat qu'aucun de nous deux ne supporte. Ensuite, nous irons vers l'ouest en suivant la côte pour arriver à Perth. Voilà dans les grandes lignes ce que nous avons prévu.

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27 mai 2017

Les premières semaines en Nouvelle-Zélande

Voilà déjà un mois que nous sommes partis à l'autre bout du monde. Il est donc temps de créer notre blog pour vous faire partager notre aventure :)

Avant d'aller découvrir le pays des kangourous, nous avons décidé de faire un petit détour de 2 mois et demi par le pays des kiwis, le temps pour Michaël de travailler dans un vignoble pour les vendanges. 

Notre aventure commence donc le 22 février au départ d'Amsterdam après certains au revoir difficiles (pour moi en tout cas). 12h30, nous voilà donc dans l'avion pour 12h de vol en direction de la Chine où nous redoutons notre étape de 17h à attendre dans cet aéroport où il n'y a strictement rien à faire. À la douane chinoise, nous apprenons que nous avons droit à une chambre d'hôtel gratuite car notre escale dure plus de 12h. Agréable surprise! Nous avons pu nous reposer et dormir loin de l'agitation d'un hall des départs d'un aéroport. 17h plus tard, nous voilà repartis pour un deuxième vol de 12h, cette fois-ci pour Auckland :) Arrivée le 24 février à 16h30, heure locale. 

Nous récupérons nos bagages et passons la douane rapidement pour ensuite aller chercher la voiture de "relocation" (en anglais). Direction le nord d'Auckland pour passer la nuit dans un airbnb. 

Le lendemain, nous devons déposer la voiture à Whangarei, ville dans laquelle nous passons la nuit avant de tenter le stop pour aller retrouver les Downer dans le Northland. 3 voitures, 4h et 180km plus tard, nous retrouvons Mandy (la maman), Shasa (10ans) et Tierra (8ans) à Taipa. Pat (le papa) nous rejoindra un peu plus tard à la maison. C'est la première famille de woofing de Michaël chez qui nous étions retournés à la fin de notre voyage en 2015.  

Nous voilà partis pour quelques kilomètres de route en gravier et de chemin de terre pour vivre une dizaine de jour au milieu de la nature sans électricité. Situons le contexte et le choix de vie de cette famille sympathique chez qui l'on se sent tout de suite à l'aise. 

Ils vivent dans une maison construire par eux-mêmes au milieu de 127 hectares de nature et de forêt. Les fougères géantes continuent d'ailleurs de m'impressionner. Pas d'électricité (trop chère à amener jusque-là), juste un générateur quelques heures par semaine et des LED sur batterie pour nous éclairer la nuit tombée. L'eau chaude est seulement dans la douche mais pour en avoir, il faut d'abord penser à faire un feu dans leur nouveau four au feu de bois. Ajoutons que le confort de la maison est assez sommaire. Sympa de vivre comme ça 1 ou 2 semaines mais nous ne pourrions pas y vivre à l'année. 

Michaël et moi dormons dans une caravane dans le jardin un peu à l'écart de la maison. Cette fois-ci, nous avons également tenté l'expérience du bain au feu de bois. Avant que la famille trouve un système pour avoir de l'eau chaude dans la maison, ils avaient installé une baignoire dans le jardin avec la place pour faire un feu en dessous et ainsi chauffer l'eau. Agréable de prendre un bain à la lumière de la lune et sous les étoiles :) Par contre, les moustiques, eux, étaient moins agréables. Une trentaine de piqures sur les jambes en 10 jours, je m'en serais bien passée. Parce que oui, pour vous rendre un peu jaloux, il faisait 25°, donc forcément, nous étions en short. 

Pendant 10 jours, nous jardinons, nous nous occupons de la maison, faisons de la bière, en mettons en bouteille, faisons des conserves de tomates, récoltons des bananes (elles poussent comme des mauvaises herbes et sont délicieuses) et cuisinons. 

Départ le jeudi 9 mars sous un temps assez couvert. Nous décidons de refaire du stop jusque Whangarei. Cela fonctionne assez bien ici même si on est vraiment très chargé. On ne peut pas dire que nous voyageons légers. Arrivée à Whangarei vers midi sous la pluie. Après 3h à la bibliothèque (du wifi est disponible gratuitement dans la plupart d'entres-elles), nous avons réservé un bus pour Auckland puis un autre de nuit jusque Wellington. Il est temps de rejoindre Blenheim où Michaël commence le travail le mardi suivant. Après 6h d'attente à Wellington, nous prenons le ferry pour Picton et l'île du sud. Nous approchons à grand pas de notre destination pour les 8 prochaines semaines. 30 dernières minutes de stop pour arriver à la maison que le vignoble nous a trouvée. Nous rencontrons nos 2 colocataires, un français et un italien. Le travail commence doucement pour Michaël puisque le raisin est un peu en retard cette année. 

À bientôt pour la suite de nos aventures 

 

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Alexia et Michaël au pays des kangourous
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